Jean-Pierre Andrevon
1999
SF

Résumé personnel : Pas facile, la vie, lorsqu’on est orphelin sans connaissance de son passé, que l’on est élevé par trois tantes aussi désagréables qu’exigeantes et qu’on porte en sus le nom des petits vers jaunâtres qui servent d’appâts pour la pêche. C’est là la triste existence d’Algar, un jeune homme intelligent et curieux, qui sent qu’il est fait pour accomplir des exploits plus grands et plus exaltants que de garder les pandromadaires en se faisant sans cesse houspiller. Alors un jour, il ne résiste pas à l’appel de l’aventure et s’en va sans regrets avec son maigre baluchon sous le bras. De péripéties en péripéties, au fil des rencontres, le jeune hommes va grandir et s’épanouir au contact de l’équipage du redoutable Pfimouzz, un animal marin qui leur sert de bateau vivant, en direction de la capitale Gandahar, où tout est possible…
Ce livre raconte la jeunesse de Sylvain Lanvère, héro de Gandahar et favori de la Reine Myrne Ambisextra. Vous pouvez le lire avant ou après avoir lu les autres aventures du héro. La saga de Gandahar est une série de science-fiction assez typique de son époque, où la technologie a parfois une frontière mince avec la magie.
Cap sur Gandahar est donc un pré-quel, plein d’humour et de petite touches libertines. Car, on le sait, le grand Sylvain Lanvère est parfois plus attiré par la dame à sauver que par l’aventure et le combat. Mais il est amusant de voir que dans sa jeunesse, il lui a bien fallu apprendre tout ce qu’il sait des mystères de la gente féminine, parfois à ses dépends…
Je dirais qu’il est à lire à partir de 13 ou 14 ans, à cause des nombreux sous-entendus sexuels. Il n’y a rien de vraiment érotique dans le livre et la plupart du temps tout est tourné avec humour. Mais bon, sans connaissance de certaines choses, il y a pas mal de détails qui ne seront pas compris.
Je vous laisse sur une petite citation :
— […] D’autres part, qu’as-tu voulu sous-entendre exactement en parlant à mon propos d’un doigté féminin ?
L’index de la dame, prolongé d’un ongle dûment épointé à la lime, se braqua sous son nez.
— Si tu ne te dépêche pas de filer, l’Intrépide, tu vas goûter celui-là dans la partie de ton individu qui, chez tout autre que toi, est ordinairement charnue !
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